En automne, le plaqueminier lotier se pare de nombreux fruits de la grosseur d’une cerise. D’abord jaunes, puis bleu-noir à maturité, ces baies sont comestibles, comme le fruit d’un de ses parents, le plaqueminier du Japon (Diospyros kaki), le kaki rouge-orange de la grosseur d’une pomme. Originaire des zones tempérées douces d’Asie, il croît naturellement de la Turquie à la Corée. En Chine, cet arbre à feuilles caduques peut atteindre 30 m de haut. Le plaqueminier lotier est arrivé dans le bassin méditerranéen dès l’Antiquité, où il est devenu une plante cultivée appréciée. En Suisse, on le rencontre surtout dans le Sud du Tessin et occasionnellement à l’état sauvage. Buisson ou arbre de petite taille, il peut atteindre jusqu’à 10 m de haut.

Le plaqueminier lotier demande soleil et chaleur, supporte bien la sécheresse, mais moins les hivers froids. Très sensible au sel, il convient assez mal comme arbre de rue.