Au début du Néolithique déjà, le seigle était cultivé en Asie occidentale. Sa culture s’est développée en Suisse surtout avec les Romains.
Résistante à l’hiver et supportant humidité et sécheresse, cette céréale était au Moyen Âge la principale nourriture de base dans les vallées intra-alpines, elle fut cultivée par exemple à Zermatt jusqu’à 2000 m d’altitude. Aujourd’hui, cette plante annuelle pollinisée par le vent et au système racinaire profond et très ramifié n’a plus qu’un rôle insignifiant en Suisse. En Valais, la culture du seigle est reconnue comme héritage immatériel. La culture extensive du seigle favorise le développement d’une flore des champs très riche en espèces.

Grâce à sa fécondation croisée (allogamie), le seigle possède une grande diversité génétique. Peu exigeant par ailleurs, le seigle a la faculté intéressante de s’adapter à des conditions environnementales variables et donc au changement climatique.